Sammlung der Entscheidungen des Schweizerischen Bundesgerichts
Collection des arrêts du Tribunal fédéral suisse
Raccolta delle decisioni del Tribunale federale svizzero

I. Öffentlich-rechtliche Abteilung, Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten 1C.247/2017
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Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

[8frIR2ALAGK1]     
{T 0/2}
                   
1C_247/2017

Arrêt du 12 mai 2017

Ire Cour de droit public

Composition
M. le Juge fédéral Merkli, Président.
Greffier : M. Parmelin.

Participants à la procédure
 A.________,
recourant,

contre

Commission des mesures administratives en matière de circulation routière de
l'Etat de Fribourg, route de Tavel 10, 1707 Fribourg.

Objet
retrait du permis de conduire,

recours contre l'arrêt de la IIIe Cour administrative du Tribunal cantonal de
l'Etat de Fribourg du 9 mars 2017.

Considérant en fait et en droit :

1. 
Par ordonnance pénale du 16 novembre 2016, le Ministère public de
l'arrondissement de l'Est vaudois a reconnu A.________ coupable de violation
grave des règles de la circulation routière pour avoir circulé le 25 septembre
2016, sur l'autoroute A9, à une distance insuffisante du véhicule qui le
précédait. Il l'a condamné à une peine de 15 jours-amende avec sursis pendant
trois ans et à une amende de 300 fr.
Le 5 janvier 2017, la Commission des mesures administratives en matière de
circulation routière de l'Etat de Fribourg a prononcé le retrait du permis de
conduire de A.________ pour une durée de douze mois en raison de ces faits en
application de l'art. 16c al. 2 let. c de la loi fédérale sur la circulation
routière (LCR; RS 741.01), s'agissant d'une infraction grave commise moins de
cinq ans après l'exécution d'un précédent retrait de permis d'une durée de
trois mois prononcé le 14 avril 2011 pour une faute grave.
La IIIe Cour administrative du Tribunal cantonal de l'Etat de Fribourg a
confirmé cette décision sur recours de A.________ au terme d'un arrêt rendu le
9 mars 2017 que celui-ci a déféré auprès du Tribunal fédéral le 13 avril 2017.
Il n'a pas été ordonné d'échange d'écritures. Le Tribunal cantonal a produit le
dossier de la cause.

2. 
La voie du recours en matière de droit public, au sens des art. 82 ss LTF, est
ouverte contre une décision de dernière instance cantonale au sujet d'une
mesure administrative de retrait du permis de conduire. Le recourant a pris
part à la procédure de recours devant la Cour administrative. Il est
particulièrement atteint par l'arrêt attaqué, qui confirme le retrait de son
permis de conduire pour une durée de douze mois, et peut se prévaloir d'un
intérêt digne de protection à obtenir son annulation. Sa qualité pour recourir
au sens de l'art. 89 al. 1 LTF ne prête pas à discussion.
Le mémoire de recours doit contenir les conclusions et les motifs à l'appui de
celles-ci (art. 42 al. 1 LTF) sous peine d'irrecevabilité (art. 108 al. 1 let.
b LTF). Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole
le droit (art. 42 al. 2 LTF). Pour satisfaire à ces exigences, le recourant
doit discuter les motifs de la décision entreprise et indiquer précisément en
quoi il estime que l'autorité précédente a méconnu le droit (ATF 136 I 49
consid. 1.4.1 p. 53). Il doit exister un lien entre la motivation et la
décision litigieuse. Lorsque le mémoire de recours consiste à reprendre mot
pour mot devant le Tribunal fédéral la même motivation que celle présentée
devant l'instance inférieure, un tel lien n'existe pas et le recours est
inadmissible sous l'angle de l'art. 42 al. 2 LTF (ATF 134 II 244 consid. 2.3 p.
246).
Le recourant n'a pas pris de conclusions formelles en annulation ou en réforme
de la décision attaquée. La portée de cette omission sur la recevabilité de son
recours peut toutefois demeurer indécise car celui-ci ne répond pas aux
exigences de motivation découlant des art. 42 al. 2 et 106 al. 2 LTF.
Le recourant ne conteste pas l'infraction telle qu'elle a été établie par le
juge pénal ni la qualification de la faute retenue dans la décision attaquée.
Il conteste en revanche la prise en compte d'un délai commençant à courir après
l'exécution de la mesure de retrait de son permis de conduire ordonnée en 2011.
La Cour administrative a relevé qu'en droit de la circulation routière, un
conducteur se trouvait en état de récidive lorsqu'il commettait un délit qui
entraîne un retrait du permis obligatoire dans les deux, respectivement dans
les cinq ans suivant le dernier jour de l'exécution du précédent retrait, soit
dans le cas particulier le 14 novembre 2013. Elle s'est référée à cet égard à
un avis de doctrine et à un arrêt du Tribunal fédéral 1C_271/2010 du 31 août
2010 consid. 5.3 publié aux ATF 136 II 447. Le recourant ne développe aucune
argumentation qui justifierait de remettre en cause cette jurisprudence,
confirmée par la suite (cf., entre autres, arrêt 1C_104/2015 du 22 juillet 2015
consid. 3), ou de renoncer à en faire application dans le cas particulier.
L'affirmation selon laquelle la décision de retrait de permis du 14 avril 2011
ne devrait plus être "inscrite à la Commission des mesures administratives en
matière de circulation routière" n'est pas étayée juridiquement et se heurte au
texte clair des art. 104b al. 3 let. a LCR et 10 al. 1 de l'ordonnance sur le
registre automatisé des mesures administratives (RS 741.55). Le recourant
n'explique pas davantage, comme il lui incombait, en quoi le fait que la
première mesure de retrait concernait les véhicules des catégories spéciales G
et M empêcherait de le considérer comme un antécédent dans l'appréciation de la
récidive (cf. ATF 109 Ib 139 consid. 1 p. 141). Il reprend au surplus mot pour
mot le recours qu'il avait déposé le 15 janvier 2017 devant le Tribunal
cantonal, ce qui n'est pas admissible.

3. 
Le recours ne répond pas aux exigences de motivation requises et doit par
conséquent être déclaré irrecevable selon la procédure simplifiée prévue par
l'art. 108 al. 1 let. b LTF. Vu la situation personnelle du recourant, le
présent arrêt sera rendu sans frais (art. 66 al. 1, 2 ^ème phrase, LTF).

Par ces motifs, le Président prononce :

1. 
Le recours est irrecevable.

2. 
Il n'est pas perçu de frais judiciaires.

3. 
Le présent arrêt est communiqué au recourant ainsi qu'à la Commission des
mesures administratives en matière de circulation routière et à la IIIe Cour
administrative du Tribunal cantonal de l'Etat de Fribourg.

Lausanne, le 12 mai 2017

Au nom de la Ire Cour de droit public
du Tribunal fédéral suisse

Le Président : Merkli

Le Greffier : Parmelin

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