Sammlung der Entscheidungen des Schweizerischen Bundesgerichts
Collection des arrêts du Tribunal fédéral suisse
Raccolta delle decisioni del Tribunale federale svizzero

BGE 90 III 1



90 III 1

1. Auszug aus dem Schreiben der Schuldbetreibungs- und Konkurskammer an
die obern kantonalen Aufsichtsbehörden. Extrait de la lettre de la Chambre
des poursuites et des faillites aux autorités cantonales supérieures de
surveillance. Estratto della lettera della Camera delle esecuzioni e dei
fallimenti alle autorità cantonali superiori di vigilanza. (19. 5. 1964)
Regeste

    Die Betreibung für Vorauszahlungen nach Art. 227 b OR geht nicht auf
Sicherheitsleistung, sondern auf Zahlung, jedoch mit der Besonderheit,
dass die vom Betreibungsamt eingezogenen Beträge (Zahlungen gemäss
Art. 12 SchKG sowie Verwertungserlös) nicht dem Gläubiger oder dessen
Vertreter, sondern der gemäss gesetzlicher Vorschrift bezeichneten Bank
abzuliefern sind (ausgenommen der Betrag der Betreibungskosten). Neues
Zahlungsbefehlformular für solche Betreibungen; zusätzliche Rubrik im
Formular des Betreibungsbegehrens; Ergänzung des Betreibungsregisters.

Auszug aus den Erwägungen:

    II. - Beim Vorauszahlungsvertrag (Kauf mit ratenweiser Vorauszahlung,
Art. 227a-227i OR) gelten für die Betreibung gewisse Besonderheiten,
falls es sich um einen überjährigen oder auf unbestimmte Zeit
abgeschlossenen Vertrag handelt. In diesem Falle sind nämlich die
Vorauszahlungen nicht unmittelbar an den Verkäufer, sondern an die gemäss
Art. 227b OR als Zahlstelle bezeichnete Bank zu leisten. Es muss daher
vermieden werden, dass die Betreibung dazu führt, dem Verkäufer selbst
das beim Betreibungsamt eingehende Geld zu verschaffen. Dieses ist
vielmehr jener vom Gesetz als Zahlstelle vorgesehenen Bank zuzuführen,
welche nur gemäss den gesetzlichen Bestimmungen Auszahlungen vornehmen
darf. Mit Rücksicht hierauf haben verschiedene Verkäufer es für richtig
gehalten, den Käufer für solche Vorauszahlungen auf Sicherheitsleistung
zu betreiben (zumal da ihnen in einer auf Zahlung gehenden Betreibung
die provisorische Rechtsöffnung verweigert worden war). Und infolgedessen
haben mehrere. Betreibungsämter, davon ausgehend, es handle sich wirklich
um Sicherstellungsansprüche, den Wunsch geäussert, es möchten für die
in Art. 38 SchKG ebenfalls vorgesehene, bisher selten zur Anwendung
gelangte, jedoch nach ihrer Ansicht nun eben für die in Frage stehenden
Vorauszahlungen häufig werdende Betreibung auf Sicherheitsleistung
besondere Formulare aufgestellt werden. Wir halten indessen dafür, die
vom Käufer im Sinne von Art. 227a ff. OR zu leistenden Vorauszahlungen
seien ohne jeden Zweifel Geldschulden. Es handelt sich nach der erwähnten
Gesetzesnorm, Absatz 1, darum, "den Kaufpreis für eine bewegliche
Sache zum voraus in Teilzahlungen zu entrichten", und nicht darum,
irgendeine Verpflichtung des Käufers sicherzustellen. Demgemäss kann
der Verkäufer den Käufer gerichtlich auf Bezahlung der Kaufpreisraten
belangen (vgl. das Urteilsdispositiv in BGE 85 II S. 418 oben lit. b),
und damit übereinstimmend ist für fällige Raten auf deren Bezahlung zu
betreiben. Nichts Abweichendes folgt aus dem Randtitel des Art. 227b OR,
der die Wendung "Sicherung der Vorauszahlungen" ("Sûreté des paiements
préalables", "Sicurezza delle rate anticipate") enthält. Das will nicht
besagen, mit den Vorauszahlungen sei eine anderweitige Verpflichtung
sicherzustellen. Vielmehr sollen die Vorauszahlungen selbst (gemeint ist:
die vorausbezahlten Geldbeträge) durch die vorgeschriebene Anlage bei einer
Bank gesichert werden (dies namentlich im Hinblick auf eine allfällige
spätere Auflösung des Kaufvertrages). Die Botschaft des Bundesrates zum
Gesetzesentwurf (Bundesblatt 1960 Band I S. 548 Mitte) erläutert dies in
folgender Weise:

    "Was die besondern Verhältnisse des langfristigen
Vorauszahlungsvertrages angeht, so erfordert dessen lange Dauer eine Reihe
wichtiger Massnahmen zugunsten des Käufers. So sind die Vorauszahlungen des
Käufers zu sichern, da ihn ein Verlust der dem Verkäufer während Jahren
anvertrauten Ersparnisse wirt schaftlich und psychisch schwer treffen
müsste. - Über die bei einer Bank geleisteten Vorauszahlungen soll nicht
ohne seine Zustimmung und nicht, bevor die Erbringung der Gegenleistung
als gesichert erscheint, verfügt werden dürfen..."

    Gibt somit Art. 227b OR keine Veranlassung zu Betreibungen auf
Sicherheitsleistung, so erschien es dagegen als gerechtfertigt, den sich
aus dieser Gesetzesnorm ergebenden Besonderheiten Rechnung zu tragen durch
Aufstellung eines neuen Zahlungsbefehlsformulars (Nr. 3d-3g) "für die
ordentliche Betreibung auf Pfändung oder Konkurs betreffend Vorauzahlungen
nach Art. 227b des Obligationenrechts". Wie oben unter Ziff. I ausgeführt,
muss dieser Zahlungsbefehl (entsprechend dem Betreibungsbegehren) die als
Zahlstelle bezeichnete Bank angeben. Er enthält ferner Erläuterungen über
die Verwendung der beim Betreibungsamt eingehenden Geldbeträge, und es
sind auch die Rubriken des Betreibungsregisters in entsprechendem Sinne
zu ergänzen.

    II. - En cas de vente avec paiements préalables (par acomptes, selon
les art. 227 a - 227 i CO), la poursuite est soumise à certaines règles
particulières, lorsque le contrat est conclu pour plus d'une année ou pour
une durée indéterminée. En effet, dans cette éventualité, les paiements
préalables ne doivent pas être effectués directement en main du vendeur,
mais à la banque habilitée à les recevoir, conformément à l'art. 227
b CO. Il faut donc éviter que la poursuite n'aboutisse à procurer au
vendeur lui-même l'argent encaissé par l'office. Les acomptes doivent
être remis à la banque habilitée par la loi à recevoir les paiements,
et cette banque ne peut en disposer qu'en se conformant aux prescriptions
légales. Cette situation a conduit plusieurs vendeurs à considérer qu'ils
devaient intenter à l'acheteur une poursuite en prestation de sûretés
s'ils voulaient obtenir le versement des acomptes préalables (d'autant
plus que la mainlevée provisoire leur avait été refusée lorsqu'ils avaient
intenté une poursuite en paiement des acomptes). Estimant à leur tour qu'il
s'agissait bien de faire valoir un droit d'obtenir des sûretés, plusieurs
offices ont exprimé le voeu qu'on établisse des formules spéciales pour
la poursuite en prestation de sûretés, également prévue par l'art. 38
LP, qui était rare auparavant, mais devenait justement fréquente, à leur
avis, pour les paiements préalables en question. Pour nous, cependant,
les acomptes que l'acheteur doit payer d'avance selon les art. 227 a
ss CO sont indubitablement des dettes d'argent. Aux termes du premier
alinéa de la disposition légale précitée, l'acheteur s'oblige "à acquitter
d'avance par acomptes le prix de vente d'une chose mobilière" et non pas à
garantir une obligation quelconque qu'il aurait assumée. C'est pourquoi le
vendeur est fondé à assigner l'acheteur devant les tribunaux en paiement
d'acomptes à valoir sur le prix de vente (cf. le dispositif de l'arrêt
publié au RO 85 II p. 418 en haut, lettre b), et partant à poursuivre son
débiteur en paiement des acomptes échus. On ne peut tirer une conclusion
différente de la note marginale de l'art. 227 b CO, qui mentionne une
"sûreté des paiements préalables" ("Sicherung der Vorauszahlungen",
"Sicurezza delle rate anticipate"). Cette tournure ne signifie pas que
les paiements préalables garantissent une autre obligation. Elle montre
bien plutôt que les paiements préalables eux-mêmes (par quoi il faut
entendre les sommes d'argent à payer d'avance) doivent être garantis par
le dépôt dans une banque, comme le prescrit la loi (en vue notamment d'une
résolution éventuelle du contrat de vente qui se produirait plus tard). Le
message du Conseil fédéral à l'appui du projet de loi (Feuille fédérale
1960, volume I, p. 563 au milieu) l'explique dans les termes suivants:

    "La vente avec paiements préalables à long terme nécessite une série
de dispositions importantes destinées à protéger l'acheteur. C'est ainsi
que les versements préalables doivent être mis en sûreté, car la perte
d'économies confiées pendant des années au vendeur le frapperait d'une
manière très dure, pécuniairement et psychologiquement. Mais il ne faut
pas non plus que le vendeur puisse disposer de l'argent déposé à la banque
par l'acheteur sans le consentement de ce dernier et sans que l'exécution
de la contreprestation paraisse assurée..."

    Si l'art. 227 b CO ne donne pas lieu à des poursuites en prestation
de sûretés, il se justifiait cependant de tenir compte des particularités
résultant de cette disposition légale en établissant une nouvelle formule
de commandement de payer (No 3 d - 3 g) "pour la poursuite ordinaire
par voie de saisie ou de faillite concernant les paiements préalables
selon l'art. 227 b du Code des obligations". Ainsi qu'on l'a exposé
ci-dessus sous chiffre I, ce commandement de payer doit mentionner (comme
la réquisition de poursuite) la banque habilitée à recevoir les paiements
préalables. Il renferme en outre des explications sur l'emploi des sommes
d'argent encaissées par l'office des poursuites. Les rubriques du registre
des poursuites doivent également être complétées dans le même sens.

    II. - Per il contratto di vendita a pagamento anticipato (a rate,
secondo gli art. 227 a - 227 i CO), l'esecuzione soggiace a regole
particolari se il contratto è stato concluso per più di un anno o per tempo
indeterminato. Infatti, in questo caso le rate anticipate devono essere
pagate non direttamente al venditore ma, secondo l'art. 227 b CO, alla
banca designata per riceverle. Occorre, quindi, evitare che l'esecuzione
faccia conseguire al venditore il danaro incassato dall'ufficio. Le rate
devono essere rimesse alla banca designata e questa non può disporne
che conformandosi alle prescrizioni legali. La relativa situazione ha
indotto alcuni venditori a procedere contro il compratore per l'incasso
delle rate anticipate mediante esecuzione per prestazione di garanzia
(tanto più che, nell'esecuzione per il pagamento rateale, era stato
loro negato il rigetto provvisorio dell'opposizione). Alcuni uffici,
reputando da parte loro che si trattasse di far valere un diritto ad
ottenere delle garanzie, espressero il desiderio che si stabilissero
dei moduli speciali per l'esecuzione di prestazione di garanzie. Questa
forma di esecuzione, già predisposta all'art. 38 LEF anche se finora
raramente attuata, avrebbe così trovato, a giudizio di quegli uffici, la
sua normale applicazione per risolvere le presumibili numerose esecuzioni
a dipendenza delle vendite a rate anticipate. Noi siamo dell'avviso che le
rate dovute in anticipo dal compratore secondo gli art. 227 a e seg. CO
costituiscono inequivocabilmente dei debiti di denaro. Si tratta, secondo
la citata norma, di un obbligo del compratore di "pagare al venditore,
anticipatamente e a rate, il prezzo di vendita di una cosa mobile" e non
di garantire l'esecuzione di una qualsiasi obbligazione del compratore. Ne
consegue che il venditore può convenire in giudizio il compratore per
esigere che lo stesso sia condannato al pagamento delle rate dovute a
dipendenza del contratto di compera (cfr. il dispositivo della sentenza
pubblicata nella RU 85 II p. 418 in alto, lett. b) e, quindi, perseguirlo
per il pagamento delle rate scadute. Nulla di diverso esprime la nota
marginale dell'art 227 b CO. "Sicurezza delle rate anticipate" ("Sicherung
der Vorauszahlungen", "sûreté des paiements préalables"). Questa locuzione
non significa che le rate anticipate garantiscano una altra obbligazione,
ma piuttosto che le stesse rate anticipate (s'intende: le somme di danaro
da pagare in anticipo) devono essere garantite con il deposito presso una
banca, come legalmente prescritto (segnatamente in vista di una eventuale,
susseguente risoluzione del contratto). A questo riguardo, il messaggio
del Consiglio federale sul disegno di legge (Bundesblatt, vol. I pag. 548,
Feuille fédérale 1960, vol. I p. 563) dà una spiegazione che può essere
così tradotta in italiano:

    "La vendita a rate anticipate stipulata a lungo termine esige
l'emanazione di una serie di importanti disposizioni a tutela del
compratore. Infatti, le rate anticipate devono essere messe al sicuro,
perchè l'eventuale perdita di economie affidate per degli anni al
venditore costituirebbe un colpo grave dal lato pecuniario e da quello
psicologico. Occorre che il venditore non possa disporre delle rate
affidate alla banca dal compratore senza il consenso di quest'ultimo e
prima che la prestazione appaia assicurata..."

    Ciò stante, l'art. 227 b CO non dà occasione a delle esecuzioni per
prestazioni di garanzia; si giustifica nondimeno di tener conto delle
particolarità di questa disposizione, stabilendo un nuovo modulo di
precetto esecutivo (N. 3 d - 3 g) "per le esecuzioni ordinarie in via
di pignoramento o di fallimento concernenti le rate anticipate secondo
l'art. 227 b del codice delle obligazioni". Come sopra indicato al numero
I, il precetto esecutivo deve menzionare (come la domanda di esecuzione)
la banca designata per ricevere le rate anticipate. Contiene inoltre
le spiegazioni sull'impiego delle somme incassate dall'ufficio di
esecuzione. Le rubriche del registro delle esecuzioni devono parimenti
essere completate in tal senso.